Fiche enseignant

Cadre dans le travail social, Basma Boubakri crée, dès janvier 2015, un collectif de femmes et de personnes ayant subi des violences obstétricales et gynécologiques. Ces nouvelles formes de violences sont alors inconnues du grand public. Aujourd’hui, une évolution des consciences est à noter, pour autant, des mesures concrètes doivent à présent voir le jour.

En mars 2017, Basma Boubakri fonde et co-préside l'Institut de Recherche et d'Actions pour la Santé des Femmes (IRASF).

Depuis, elle a apporté ses éclairages et sa vision sur ce sujet devant de nombreuses instances. Entre autres, le Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCE), dans un groupe de chercheures à Paris 1 à Port Royal sur les aspects juridiques des violences obstétricales et gynécologiques, auprès de parlementaires, auprès des médecins et des facultés de médecine, de la commission organisée par le Collège des gynécologues et obstétriciens, mais qu’elle quitte.

Alertée et sensibilisée par la santé des femmes et la façon dont l’acte de soin leur est procuré, Basma a effectué une recherche sur les violences obstétricales et gynécologiques à l’Université d'Avignon dans le cadre d’un Master2 de Gestion, Droit et Politiques Sociales et du Diplôme d’Etat d'Ingénierie Sociale (DEIS).

Le but des recherches de Basma est de comprendre les mécanismes qui produisent et génèrent les violences obstétricales et gynécologiques, afin d'informer et de prévenir, pour que l’acte de soigner ne devienne jamais un support à la violence. En effet, le pouvoir qui s’exerce sur le corps des femmes dans ses multiples aspects (médical, social et juridique) n’est pas encore déconstruit dans notre société.

Maman épanouie de trois enfants, Basma aime se ressourcer par la pratique de moments de silence. Un temps pour soi et pour penser.

Contact :
contact@irasf.org

Ressources :
Site web de l'IRASF
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Page mise à jour le 18/11/2022